Salaires 2015-2017 - Bilan des grèves 2016
Salaires 2015 ... 2017
Ce que nous avons obtenu
-
Pour l’entrée dans la nouvelle grille salariale selon les dispositions prévues (montant immédiatement supérieur), octroi d’un échelon supplémentaire au personnel enseignant non plafonné (dès le 1er janvier 2017). Les jeunes enseignants avaient été lourdement pénalisés en 2015 et 2016.
-
Extension des décharges pour raison d’âge aux temps partiels. Jusqu’ici, seuls les enseignants travaillant à 100 % y accédaient. Il y aura 3 paliers: 1 période à 55 ans (pour les pleins temps), 2 périodes à 58 ans (1 pour les 75-99 %), 3 périodes à 62 ans (2 pour les 75-99 % et 1 pour les 50-74 %). Nous demandons des mesures transitoires pour éviter des reculs.
-
Octroi d’une période de décharge pour maîtrise de classe pour le personnel de 3H à 6H (dès août 2017). Cela corrige partiellement une inégalité existant au sein du cycle 2.
-
Application partielle de la revendication des maîtres d’EPS au bénéfice d’un master (dès août 2017).
-
Maintien des effectifs actuels dans la scolarité obligatoire. Ils ne sont déjà pas fameux, mais certains députés insistaient lourdement pour les ajuster à la hausse.
-
Suppression des épreuves cantonales de 8e et 9e dès l’année scolaire en cours.
-
Mise en œuvre du Soutien Immédiat Temporaire (SIT) dès août 2017. C’était attendu.
-
Évaluation des fonctions enseignantes dès le début de l’année 2017 (et à achever d’ici fin 2018). Cette évaluation conduite par un groupe de travail paritaire devra permettre de réexaminer la pertinence de la grille.
-
Travaux visant à réduire les tâches administratives demandées au corps enseignant.
-
23 périodes au lieu de 24 pour les nouveaux enseignants dans les écoles de maturité. C’est une offre spontanée de l’État en «compensation» très partielle (env. 50 %) du salaire fortement réduit.
-
Suppression de l’obligation de cotiser à la Caisse cantonale de remplacement (dès août 2017).
-
Non répercussion de l’IPC négatif (-0,4 %).
Ce qui a été refusé
-
Le report ou la suspension de la nouvelle grille de progression salariale avec prolongation des mesures transitoires en 2017 et 2018.
-
Une charge horaire hebdomadaire maximale de 28 périodes pour l’ensemble de la scolarité obligatoire.
Ce dernier point, comme une kyrielle d’autres revendications, sera intégré à la réflexion sur le statut des enseignants tel qu’il sera revu par l’évaluation des fonctions.