, Gwenaël Matthey

Présentation du comité cantonal : Gwenaël Matthey

Faites connaissance avec Gwenaël Matthey, enseignant spécialisé.

Gwenaël Matthey, enseignant spécialisé.

Il y a un peu moins d’une dizaine d’années, je découvrais le SAEN alors que celui-ci venait de défendre avec succès l’ensemble des enseignant·e·s spécialisé·e·s œuvrant au sein des écoles spécialisées du canton. Extrêmement reconnaissant, j’ai rapidement effectué les démarches d’adhésion.

Un an plus tard, j’ai été contacté par le comité, qui cherchait un membre pour représenter le SAEN auprès de la Commission de l’enseignement spécialisé du SER. Après une courte réflexion, j’ai accepté ce mandat, conscient qu’il impliquait un engagement auprès du comité.

Dès les premières séances, j’ai constaté l’intérêt substantiel, tant personnel que collectif, de pouvoir bénéficier de cet espace d’échanges. Travaillant dans une école spécialisée géographiquement excentrée et dans un domaine pédagogique encore quelque peu marginalisé, il était difficile pour mes collègues direct·e·s et moi-même d’avoir une vision et une compréhension des défis et enjeux de l’École neuchâteloise, ainsi que des réalités des collègues de la formation régulière. Faire partie du comité m’a donc immédiatement offert un sentiment d’appartenance bien plus étendu, dépassant largement le cadre singulier de mon lieu de travail.

Depuis, chaque séance, qu’elle soit de comité, de commissions diverses ou directement avec le Département, a été l’occasion de développer mes connaissances et ma compréhension du système éducatif neuchâtelois et plus globalement romand, de même que des défis et enjeux pédagogiques et organisationnels de l’École et de la profession au sens large.

J’ai toujours apprécié l’approche syndicale du SAEN, qui s’efforce de développer au mieux des propositions réfléchies et réalistes. Selon moi, le SAEN se distingue par une considération respectueuse des réalités de tous ses interlocuteurs et toutes ses interlocutrices, tout en sachant se positionner fermement lorsque cela est nécessaire. Loin d’incarner moi-même les valeurs d’un « syndicalisme à la française », j’ai ainsi pu rapidement me considérer comme un acteur engagé, représentant une profession avec toute l’humilité requise pour contribuer à la construction de l’École de demain en collaboration avec ses multiples acteurs, actrices et partenaires.

J’éprouve enfin un profond respect pour mes collègues du SAEN et du SER, dont l’engagement et le dévouement sont exemplaires. Leur passion et leur détermination à défendre les intérêts de notre profession sont une source d’inspiration sans cesse renouvelée pour laquelle je ressens une profonde gratitude.

Si mon entrée dans le giron syndical s’est faite un peu par hasard il y a quelques années, c’est avec une conviction certaine et affirmée que j’y poursuis aujourd’hui mon activité.